Suite au refus de donner accès au bulletin communal au groupe ÉCOLO, et suite aux analyses et conclusions juridiques demandées par nos soins, ÉCOLO envisage cette fois-ci de déposer un recours auprès de la Ministre des Pouvoirs locaux Madame De Bue.
Une fois de plus la majorité EIC (cdH-MR) a refusé à la minorité ÉCOLO de publier un article dans la revue communale de Thimister-Clermont. Ce bulletin restera donc, un an avant les élections communales, l’organe de publicité et de campagne électorale pour la seule majorité comme la PRAVDA l’a été pendant des décennies en URSS sous le régime dictatorial communiste. Et une fois de plus tous les conseillers de la majorité ont suivi l’interdiction dictée par le collège communal comme un troupeau de moutons de Panurge.
Ce bulletin a pourtant un caractère éminemment politique car on y trouve tout ce qui est nécessaire pour augmenter la popularité des échevins et bourgmestre et cela via :
- la présence de photos prise lors d’inauguration(s) de réalisations montrant de(s) ministre(s) responsable(s) (ou leurs représentant(e)s ) du (des) dossier(s) et ayant accordé les subsides nécessaires;
- des discours d’inaugurations avec les « remerciements politiques nécessaires »;
- la note de politique générale et financière et la synthèse du budget », reprise « in extenso » et présentée par l’échevin des finances en séance publique du conseil communal comportant d’ailleurs plusieurs remarques concernant soit « des décisions prises par les autorités supérieures et leurs conséquences sur le budget », soit « les charges supplémentaires imposées aux communes par l’autorité supérieure, sans donner de compensation financière ». Par contre l’article n’est pas « signé »;
- des invitations pour des manifestations organisées par des échevinats divers.
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En outre aucun article n’est signé par son auteur et/ou rédacteur responsable alors que chaque article est bien limité aux actions d’un échevinat, voir d’un échevin
En plus le bulletin communal donne accès à des firmes et associations privées aux pages rédactionnelles mais pas à un groupe de conseillers communaux élus démocratiquement par plus de 24% de la population;
Significative de leur méfiance et manque d’ouverture démocratique fut la remarque émise en séance par un échevin qu’un changement du règlement un an avant les élections serait trop « délicat ».